Quand on a la chance de trouver un de ces vieux patchworks, même usé jusqu'à la corde,
c'est un témoignage de la vie des immigrants au début du XIXème qu'il raconte.
La misère qui incita les femmes à confectionner ces couvertures
à partir de vêtements usagés témoigne
de leur talent créatif et artistique.
Petits morceaux patiemment assemblés , souvent en famille pour terminer
à plusieurs un ouvrage destiné à une future mariée,
ces quilts ( rembourrés ou matelassés) étaient la fierté
des femmes qui récupéraient le moindre morceau d'étoffe apporté d'Europe.
Carrés assemblés en quinconce, alternance de couleurs sur fond uni,
ces petits morceaux de tissus sont autant de documents de
ce qui se faisait au début du XIXè en matière de vétements.
Hexagones, rectangles, carrés, toutes les figures géométriques
étaient réunies pièce par pièce avec pour seul guide une marque
au crayon sur le tissu, ou même sans aucune aide.
Aux Etats-Unis, on privilégiait généralement les compositions en panneau
et non à partir du centre comme en Grande-Bretagne.
Les symboliques religieuses ou politiques, les liens familiaux ou amicaux,
les témoignages d'évènements heureux (naissance, mariage) ou malheureux
(deuil , départ à la guerre), sont parmi les thèmes que l'on retrouve le plus souvent.
L'art de la "récup" n'est donc pas une idée nouvelle...
I love the faded, aged look of some of the quilts.
RépondreSupprimerJust beautiful
Helen xx
Love patch work/quilts, love any kind of creative and oldfashion handwork...by using every bits and piece of textile/material!
RépondreSupprimerLove this post!!!
You always surprise me! No, actually I'm not surprised by now...:-)
Two souls and one mind!
Tres amicalement,
karin