Les dominotiers étaient à la fois fabricants et commerçants de papiers peints.
C'est au milieu du XVIIIè siècle que cet art de la gravure est devenu à la mode,
et techniquement le procédé de fabrication de ces papiers aux motifs
dits "dominos"ressemble alors tout à fait à celui de l'impression sur étoffes.
On utilisait en effet des planches de bois fruitier gravées ( estampées), puis la couleur noire
imprégnée sur le bois était appliquée sur le papier par pression.
Une fois séchée, la feuille de papier était rehaussée au pochoir d'une ou
plusieurs couleurs . Comme pour l'indiennage, ce travail de coloriste
étaient réservé aux femmes : les pinceauteuses.
Plusieurs lieux ont connu une activité importante : Orléans, Chartres, Toulouse, Lyon,
Avignon, Rouen...Là encore des centres se croisent avec ceux des manufactures de
toiles peintes réputées.
La mode française s'est étendue notamment à l'Italie. Les premiers papiers
furent également imprimés de la même manière, leurs chutes étant souvent
utilisées pour recouvrir les livres.
Les dominotiers servaient aussi à tapisser les intérieurs d'armoires ou de coffres,et
à garnir des boites en carton.Leur conservation est parfois étonnante de fraîcheur.
Aujourd'hui on peut trouver des réeditions de dominotiers. Une belle adresse notamment :
"Antoinette Poisson", si vous ne parvenez pas à en trouver d'anciens.
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